" C'est la dame qui apprend à gérer les émotions, cela n'a pas l'air facile avec ses enfants!"

Il n'est pas toujours facile d'aider notre enfant lorsqu'il fait une crise en public.

Nous nous retrouvons souvent bien embêtés par peur du jugement, ou tout simplement peur de ne pas être à la hauteur en tant que parent.

Avec mes enfants, des crises j'en ai eu, j'en ai et j'en aurai encore, je le sais bien! Il n'est pas toujours facile de se défaire des jugements! J'ai souvent l'impression qu'il est écrit sur ma tête que je suis la dame de "Donne moi des ailes"! J'essaye de me détacher du "qu'en dira-t-on"?

Je remarque que nous allons souvent être confrontés à deux types de colères:

les premières, les simples, les classiques, celles que l'on préfère. Ces colères sont là pour apprendre à gérer la frustration de l'enfant. L'enfant va ressentir à un moment donné un sentiment d'injustice et il va l'exprimer. Notre petite tête blonde se retrouve à la caisse du supermarché et souhaite avoir les bonbons qui s'y trouvent. Maman dit non, et là, c'est la crise. Mais, la petite crise.

Une simple distraction de la part du parent suffira bien souvent à faire diversion. "Peux-tu m'aider à mettre les courses sur le tapis"? "Sais-tu m'aider en gardant précieusement les clés de ma voiture"?...

Pour la deuxième sorte de colère, nous allons avoir plus de mal en tant que parent.

L'enfant va être incapable de se contrôler. Rentrer dans une discussion avec lui à ce moment-là sera mission impossible et de toute façon, la plupart du temps, l'enfant n'entendra rien!

Mon conseil sera alors, dans la mesure du possible, d'isoler l'enfant, de le sortir de l'endroit où il fait sa crise. Si cela n'est pas possible, laissez-le dans l'endroit dans lequel il est, reprenez vos esprits afin de ne pas crier plus fort que lui afin d'éviter la surenchère.

Au bout d'un moment, votre enfant reviendra vers vous. Si ce n'est pas le cas, lorsque la tension est redescendue, allez à sa rencontre.

N'oublions pas qu'un enfant qui est dans une grosse colère , cela est difficile à gérer pour nous en tant que parents mais aussi pour lui. J'ai pendant longtemps eu du mal à l'admettre mais un de mes enfants souffrait d’être en colère. C'est à partir de ce moment-là que j'ai compris et que l'on a demandé de l'aide.

Quand ce sont des colères extrêmes, là il faut consulter car nous sommes tous des victimes de la situation. Les parents passent leur temps à crier, à culpabiliser, certains enfants de la fratrie deviennent transparents, d'autres se font remarquer pour (r)avoir la place qu'ils n'ont plus.