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  • Photo du rédacteurCharlotte Nicolas

Les nuits sont compliquées pour vous aussi ?

Mais connaissez-vous la différence entre un cauchemar et une terreur nocturne ?



Les terreurs nocturnes sont aussi terrifiantes pour les parents


Reconnaissez-vous votre enfant dans les points suivants ?


  1. Votre enfant se réveille en début de nuit et semble dans un état second

  2. Votre enfant est là physiquement, mais il est à l’air complètement ailleurs. Bien souvent, il regarde dans le vide

  3. Votre enfant semble terrifié, il peut lui arriver de crier, de tenir des propos incohérents ou

  4. Votre enfant ne se souvient pas de cet épisode à son réveil


Vous voilà face à une terreur nocturne ! Comment réagir ?


Dans ce cas-là, il est conseillé de réagir de manière adaptée pour ne pas perturber le rythme de sommeil de votre enfant.


En effet, aussi surprenant que cela puisse paraître, il est important de ne pas réveiller l’enfant qui fait une terreur nocturne. Lorsqu’on le réveille, l’enfant perd un cycle complet de son sommeil. Bien que vous puissiez être impressionnés face aux cris, et craindre que votre enfant réveille ses frères et sœurs, sachez qu’il sera préférable de ne pas le réveiller. Si l’enfant se fait réveiller son parent, il semblera encore plus inquiet et paniqué.


La clé à cet instant, la plus simple mais aussi la plus compliquée pour un parent, sera de veiller à ce que votre enfant ne se fasse pas mal, ne se blesse pas. Il faudra alors sécuriser le périmètre qui entoure l’enfant (attention aux objets dangereux, coins de radiateurs, lit superposé, etc.)


Vous, parents, pouvez-vous sentir bien démunis par rapport à cette impressionnante terreur, vous avez envie d’intervenir afin de ramener votre enfant dans un état calme et serein. Pourtant, ceci peut parfois provoquer l’effet inverse. En effet, lorsque vous intervenez, votre enfant risque de vous percevoir comme un « monstre », un « méchant » qui est présent dans sa terreur et celle-ci pourrait prendre encore un peu plus de temps pour se résorber.


Le mieux serait de ne pas devoir faire face à ses terreurs, on est bien d’accord ! Mais malheureusement, on ne choisit pas !


Voici quelques astuces pour les éviter.


Un de mes enfants avait régulièrement des terreurs nocturnes. Pourquoi lui alors que ce phénomène ne s’est jamais présenté pour les deux autres ? Je n’en ai pas la moindre idée.

Face à la répétition de ces terreurs, nous avons pu identifier quelques facteurs pouvant faciliter le déclenchement de celles-ci :

  • Les situations stressantes, ou les surplus émotionnels (colères ou disputes avant la mise au lit, frustrations, ...) ;

  • L’excès de fatigue ;

  • La chaleur (pyjama trop chaud ou, comme ces derniers jours, un soleil très généreux et

Nous savions que notre enfant serait plus enclin à faire une terreur nocturne lorsque ces 3 facteurs étaient réunis.


Afin de réduire les épisodes de terreurs, nous essayons de travailler sur chacun de ces 3 facteurs, quand c’est possible. Par exemple, afin d’amener notre enfant à un état plus serein, nous essayons de l’aider à extérioriser ses émotions avant d’aller dormir.


Et les cauchemars dans tout ça ?


Le cauchemar, quant à lui, intervient plutôt en fin de nuit. Votre enfant fait de mauvais rêves mais est tout à fait conscient de la réalité. Il s’en souvient même parfois au petit matin. Dans ce cas-ci, votre enfant aura besoin de votre présence afin d’être consolé, réconforté.


L’important c’est d’en parler !


Même si le cauchemar est moins impressionnant, il peut être terrifiant pour votre enfant car celui-ci a vraiment l’impression d’être dans son cauchemar et ne fait plus de différence entre son rêve et la réalité. Vous pouvez éventuellement proposer à votre enfant de dessiner son cauchemar au réveil pour le jeter ensuite à la poubelle.


Alors, y voyez-vous un peu plus clair avec cette nuance ? J’espère avoir pu vous aider, et si ce n’est pas assez complet pour vous, je vous attends en consultation :)



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